Points principaux du projet

Les scientifiques du Smithsonian œuvrent pour la protection des mangroves en quantifiant leur rôle dans l’atténuation climatique et en formant des chercheurs, des étudiants et des bénévoles au suivi et à la protection de ces forêts vitales.
Plus de 30 écosystèmes de mangrove surveillés par le Smithsonian dans le monde
En 2013, des chercheurs du Smithsonian ont travaillé en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement d’Abu Dhabi en vue de la quantification du carbone stocké par cette végétation majeure. Ils ont également formé des dizaines d’étudiants émiratis (dont deux tiers de femmes) au suivi des écosystèmes et à l’évaluation du carbone.
Cet atelier permet à Abu Dhabi de créer une feuille de route pour l’emploi du « carbone bleu » des écosystèmes côtiers en vue d’atteindre la neutralité carbone.
LOCATION(S): United Arab Emirates

Les mangroves, une variété de forêt côtière, ont la capacité d’absorber le carbone présent dans l’atmosphère et les océans. En 2013, des chercheurs du Smithsonian ont travaillé en étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement d’Abu Dhabi en vue de la quantification du carbone stocké par cette végétation majeure. Ils ont également formé des dizaines d’étudiants émiratis (dont deux tiers de femmes) au suivi des écosystèmes et à l’évaluation du carbone.

Le biogéochimiste Patrick (Pat) Megonigal a rejoint une équipe internationale à Abu Dhabi pour travailler à un projet de quantification de la capacité de stockage de carbone des systèmes de mangroves côtières, ces « réservoirs de carbone bleu ». 

Le projet visait notamment à former les scientifiques employés par le gouvernement et les étudiants volontaires aux techniques de prélèvement des végétaux et du sol. Ils ont également appris à analyser la teneur en carbone des échantillons.

Les efforts d’Abu Dhabi en matière de préservation de ses écosystèmes côtiers remontent aux années 1950. Grand producteur de pétrole, les Émirats arabes unis avaient d’autant plus intérêt à maximiser la capacité de leur littoral à emmagasiner le carbone. « Ils s’intéressent aussi aux écosystèmes de carbone bleu pour leur comportement énergétique, note Pat. Et l’idée que cela puisse les aider à devenir neutre en carbone, du moins en tant que pays, les intrigue. »