Points principaux du projet

Cerro Ballena (« colline aux baleines » en espagnol) est un site fossilifère de la région d’Atacama, au Chili, qui contenait les squelettes de plus de 40 baleines et mammifères marins et qui était le plus grand gisement de fossiles de l’histoire.
Cerro Ballena est d’une importance comparable à celui de La Brea Tar Pits.
Grâce au balayage 3D, les conservateurs et experts en technologie du Smithsonian ont pu préserver le site de Cerro Ballena dans son contexte d’origine, tout en conservant les fossiles eux-mêmes, qui constituent une part importante du patrimoine naturel chilien.
Ces images, modèles et observations scientifiques peuvent être consultés par tous les internautes.
La représentation en 3D de Cerro Ballena permet aux paléontologues du Smithsonian de continuer à étudier les effets probables, sur la biodiversité marine, de l’évolution du climat au fil des millénaires.
LOCATION(S): Chile

En 2011, Nicholas Pyenson, paléontologue au Smithsonian, a entendu parler d’un important gisement de fossiles marins tandis qu’il travaillait dans la région d’Atacama, au Chili. Ce site, baptisé Cerro Ballena, la « colline aux baleines » en espagnol, contenait les squelettes de plus de 30 baleines et mammifères marins. Travaillant contre la montre en raison de la construction imminente d’une route sur le site, Nick a appelé en renfort les experts en technologie du Bureau du programme de numérisation du Smithsonian, Adam Metallo et Vincent Rossi, pour qu’ils réalisent un balayage 3D du gisement.

Grâce à la technologie 3D, Adam et Vince ont préservé le site de Cerro Ballena sous sa forme d’origine, en recensant les fossiles et le contexte dans lequel ils ont été trouvés. Désormais, les internautes du monde entier peuvent consulter les images, modèles et observations scientifiques de ce site. Grâce à ces données et observations, les chercheurs du Smithsonian et de toute la planète peuvent continuer d’étudier l’influence des changements climatiques du passé géologique sur la biodiversité marine. Les données du passé sont essentielles pour comprendre les effets du dérèglement climatique actuel sur la biodiversité dans un avenir proche, car le rythme et l’ampleur des changements planétaires sont sans commune mesure depuis le passé géologique.