Mélanie McField, chercheuse au Smithsonian, dirige le Récifs sains pour personnes saines (HR4HP), un programme multi-institutionnel veillant à la conservation du récif méso-américain. Elle surveille de près l'évolution des récifs et prodigue des conseils aux politiciens pour y apporter des solutions concrètes pour la santé des récifs.
Le récif méso-américain (MAR) s'étend au-delà de 1 100 kilomètres et longe les côtes du Mexique, du Guatemala, du Honduras et de Belize. Il représente la plus longue barrière de corail de l'hémisphère ouest. La préservation du MAR, dont les récifs subviennent aux besoins de près de 2 millions d'habitants, influe directement sur la santé des communautés locales. Tous les deux ans, le HR4HP complète un « Report Card », sorte de bulletin de santé du récif, et lui attribue une note. Les quatre pays du MAR reçoivent des conseils basés sur le « Report card » visant à améliorer l'état de santé du récif. S'ensuit l'étape de vérification de l'audit écologique qui permet de veiller à ce que les pays respectent ces recommandations. Si, par exemple le bulletin préconise d'étendre de 5 % une zone interdite à la pêche, l'audit écologique vérifiera la mise en œuvre du dispositif.
Récifs sains pour personnes saines est un partenariat entre le Smithsonian et plus de 64 organisations, y compris la Nature Conservancy et le World Wildlife Fund en vue d'améliorer progressivement l'état des récifs de la Mésoamérique et améliorer la vie des personnes dépendant de ces récifs.