Points principaux du projet

Les rorquals à bosse se reproduisant en grand nombre dans le golfe de Panama risquent de se blesser voire de perdre la vie en se heurtant aux bateaux.
Des scientifiques du Smithsonian ont observé le comportement des baleines identifiées au sein de leur habitat en s'appuyant sur les données des satellites ARGOS
C'est le premier cas où des relevés satellites portant sur les migrations des baleines et les routes empruntées par les bateaux servent à limiter le trafic des bateaux qui transitent depuis et vers le golfe de Panama.
Ces dispositions, combinées à la mise en place d'un règlement de limitation de vitesse saisonnier durant quatre mois, devraient faire chuter les collisions de 93 % en l'espace d'un an.
LOCATION(S): Panama
Topics: Espèces

Des dizaines de milliers de bateaux commerciaux traversent le golfe de Panama à destination du canal de Panama et des ports de la côte Pacifique. Le trafic maritime et la forte concentration de rorquals à bosse se reproduisant dans cette zone provoquent souvent des collisions qui peuvent s'avérer dangereuses, voire fatales. Hector M. Guzman, biologiste spécialiste de la vie marine à l'Institut de recherches tropicales du Smithsonian, a exploité six saisons de données satellites sur les migrations des rorquals à bosse dans l'archipel de Las Perlas, au Panama, là où transitent des centaines de bateaux. Plus de trois ans de lutte aux côtés de la Panama Maritime Authority, la Panama Canal Authority et la Panama Chamber of Shipping ont permis à Hector de transformer la politique des partenaires locaux en loi. Approuvée par la République du Panama et adoptée par l'Organisation maritime internationale, l'installation de voies de navigation s'est déroulée en décembre 2014. Ces voies délimitées à partir de données satellites pourraient s'avérer efficaces pour protéger les rorquals à bosse ainsi que d'autres espèces peuplant les fonds marins.