Chaque année, le phytoplancton permet d'absorber des milliards de tonnes de gaz carbonique issues de l'atmosphère et contribuant au réchauffement planétaire. Ces organismes minuscules sont sensibles à une exposition excessive aux rayonnements ultraviolets (UV) solaires. Les variations des régimes météorologiques sont susceptibles d'augmenter l'exposition du phytoplancton aux rayonnements UV et potentiellement de réduire sa capacité à stocker le carbone. Patrick Neale, chercheur du Smithsonian, et son laboratoire au Centre de recherche de l'environnement du Smithsonian se consacrent à l'étude des impacts des UV sur le phytoplancton dans l'océan Antarctique, dans lequel les plantes monocellulaires sont abondantes, afin de créer des modèles sur la réponse du phytoplancton face à divers scénarios de changements climatiques.
Points principaux du projet
On estime que le phytoplancton océanique et d'autres plantes maritime produisent 50 % de l'oxygène mondial et stockent chaque année des milliards de tonnes de carbone.
La capacité des organismes à produire une photosynthèse efficace et absorber le carbone est amoindrie par une exposition répétée aux rayons ultraviolets.
Un nombre croissant d'orages entraîne un nouveau type de mélange de colonne d'eau dans l'océan, ce qui peut potentiellement augmenter la fréquence de l'exposition du phytoplancton aux UV
Avec des outils inventés par le Smithsonian, les chercheurs scientifiques mesurent l'impact des UV dans les eaux riches en phytoplancton de l'Antarctique, et en laboratoire, afin de prévoir les effets de la variation des niveaux d'exposition aux UV.
LOCATION(S): Antarctica
Topics: Changements planétaires